Un blog, c'est bien sûr un lieu d'expression de ses réflexions, et de ses humeurs. Ce matin, j'ai envie de vous faire partager celles que mon récent voyage en Allemagne m'ont fait ressentir. Un aller-retour, 2 jours, dans ma ville jumelée de Köthen, en Allemagne orientale, à proximité de Leipzig, à l'occasion de la cérémonie des vœux du maire. Tous les 2 ans, je m'efforce d'y aller, et mon homologue me fait l'honneur de me demander de m'y exprimer, juste après son discours. C'est sympathique, et nos relations d'amitié sont réelles. Mon voyage se déroulait quelques semaines après que l'Union musicale wattrelosienne a fait sur place un concert qui a beaucoup marqué dans cette ville qui vénère J.S. Bach, ce qui me fait plaisir : marier l'art et la jeunesse, c'est aussi une façon de faire l'Europe au quotidien et au concret.
Vous trouvez ci-après le (bref) discours que j'ai prononcé à l'occasion de ces vœux à l'Hôtel de ville. Mais au-delà, je voudrais vous faire partager mes préoccupations sur deux sujets que, de mes conversations avec mon homologue, j'ai retenu.
1) L'ex-Allemagne de l'Est perd dramatiquement de sa population. A Köthen, les habitants sont nombreux à partir, surtout les jeunes, vers l'Ouest. Résultat : la population de Köthen ne cesse de chuter, centaine après centaine. Songez donc : mon homologue a annoncé qu'il avait 1 200 logements vacants dans sa commune qu'il devra faire démolir dans les prochains mois… par manque de demandes de logements. Quand je lui expliquais que, chez nous, à l'inverse, nous avions un manque cruel de logements (donc une offre insuffisante) pour répondre à la demande, et qu'il fallait de 6 mois à 3 ans pour pouvoir trouver un logement dans ma commune, il était consterné. Terrible constat, qu'en Europe, l'aménagement du territoire et la localisation des entreprises sont des préoccupations majeures. Car quelle est la logique, du point de vue du bien-être collectif et de la bonne gestion, d'imaginer ces déséquilibres de logements à quelques centaines de kilomètres ?
2) Autre préoccupation qui interpelle : la dramatique situation des finances locales en Allemagne. Depuis longtemps, les collectivités locales en Allemagne vivent avec des ressources que leur verse l'Etat. Mais les finances de l'Etat sont en difficulté depuis plusieurs années. Alors pour les villes, l'argent s'est fait progressivement plus rare. A Köthen, cela eu 2 conséquences. D'une part, il y a 3 ans, la ville a supprimé les emplois de 25 % de ses fonctionnaires ! Un quart des effectifs en moins ! D'autre part, et malgré cela, la commune devra emprunter quand même plusieurs millions d'euros… pour payer ses agents. Emprunter pour financer des dépenses courantes de fonctionnement ! Ce serait interdit en France, et à juste titre, car c'est une hérésie financière ! Pourtant, c'est la situation.
Alors comment ne pas se trouver interpellés, nous qui, en France, gérons des collectivités locales devenues progressivement dépendantes elles aussi de l'Etat, nous qui connaissons depuis plusieurs années un ralentissement de la progression, voire une diminution des dotations de l'Etat, nous qui pourtant devons faire face à des charges de plus en plus lourdes… Les économistes appellent cela un "effet de ciseau" (baisse des recettes et hausse des dépenses). Prenons garde, qu'à l'image de l'Allemagne, cela ne finisse pas par être un "coup de massue". DiscoursKöthen.pdf
Je veux bien sûr débuter l’année 2006 en vous présentant mes meilleurs vœux, pour vous et pour votre famille. Qu’elle vous soit profitable à tous points de vue !
Pour un maire, la première semaine de l’année est toujours l’occasion de rencontrer beaucoup de monde en peu de temps grâce aux différentes cérémonies de vœux organisées dans la ville.
Ainsi, la semaine dernière : vœux au personnel municipal mardi ; vœux aux directeurs et chefs de service mercredi ; jeudi, vœux aux corps constitués (c’est-à-dire, principalement, aux représentants des différents services publics avec qui la Ville travaille tout au long de l’année), vœux au centre hospitalier wattrelosien dont je préside le conseil d’administration vendredi, vœux aux associations wattrelosiennes samedi… et vœux aux entreprises cette semaine.
Sans compter les réceptions amicales dans les différents clubs et associations prévues pratiquement durant tout le mois de janvier !
Heureusement, j’aime ça. C’est pour moi un moment précieux sur le plan humain.
C’est aussi l’occasion de se retourner, de faire un bilan de l’année écoulée et de se projeter sur l’année qui vient. Comme je passe beaucoup de temps à écrire en ce moment (plus que d’habitude encore !), je vous livre en copie l’un de mes discours (celui destiné aux corps constitués). Si cela peut vous intéresser…
(discours.pdf)
Je trouve enfin quelques minutes pour pouvoir « bloguer » à nouveau, n’ayant pas eu une minute à moi ces derniers temps.
Il faut d’abord que je vous parle de la mise en place du Conseil municipal des enfants, fin novembre : une première à Wattrelos. Croyez-le si vous voulez, mais le plus ému de tous, c’était bien moi ! Devant tous ces enfants, élus démocratiquement dans leurs écoles, je me suis souvenu de ma propre entrée au Conseil municipal des adultes. J’avais 23 ans, j’étais le benjamin de l’assemblée, à la fois très fier, plein de bonne volonté (ça, ça n’a pas changé)… et mort de trouille !
Ce cœur qui s’accélère, je l’ai ressenti quatre fois depuis : lorsque j’ai été élu député et que je suis entré pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, lorsque j’ai succédé à Alain Faugaret au poste de maire en 2000, lorsque j’ai été élu en 2001… et en 2005 lorsque j’ai installé ce conseil municipal des enfants dans lequel se trouve peut-être mon successeur !
Face à la désaffection des bureaux de vote, au désintérêt grandissant pour l’action publique, je trouve très saine l’idée que des enfants s’approprient la démocratie, s’initient à la vie civique. Je le leur ai dit : « La démocratie, c’est pouvoir choisir ses dirigeants. Sur notre planète, c’est une chance incroyable. »
Autre chance à ne pas laisser passer – dans un tout autre domaine : pouvoir rénover Beaulieu. Le quartier d’une partie de mon enfance, tellement chouette et qui a tellement vieilli. C’est une autre facette de ma fonction de maire : chercher et trouver des partenaires… et donc des sous pour financer les projets de ma ville. Un cas d’école, que ce dossier de Beaulieu : je ne compte plus mes allers-retours dans les ministères à Paris, mais également dans les Hôtels de la Région, du Département, à la Communauté urbaine à Lille pour convaincre, plaider, mettre tout le monde d’accord…
Un boulot lourd, ingrat car invisible pour la population qui, pendant ce temps, trouve le temps long ! Et pourtant, que d’énergie déployée, que de temps dépensé.
Enfin, on touche au but. A 95%, on est fixés, et c’est ce que j’ai dit aux habitants du quartier fin novembre-début décembre, lors de quatre réunions publiques. Quatre réunions parce que je voulais qu’un maximum de gens puissent s’exprimer. Je voulais écouter. Deux cents habitants se sont déplacés.
C’est trop peu, même si cela n’a pas nui à de bonnes discussions. Tant pis, je continuerai à expliquer, à présenter ! Et puis, c’est peut-être que beaucoup a déjà été dit ces dernières années et beaucoup de choses sont connues. C’est vrai aussi, il y a des habitants qui ne sont plus directement concernés par la rénovation car leur immeuble a déjà été réhabilité.
Allez, on en fera d’autres !
L’action publique rend humble…
Les émeutes et violences urbaines de ces dernières semaines, ressenties moins fortement à Wattrelos, m’amènent à évoquer le sujet de la sécurité, pour lequel je suis régulièrement interpellé : « Monsieur le Maire, que proposez-vous pour que nos enfants puissent se balader en paix au parc, que ma voiture ne soit pas vandalisée, que des bandes ne se rassemblent pas à tel ou tel endroit du quartier ? »…
Concrètement – et contrairement à ce que l’on croit – un maire n’est pas un « shérif » et n’a pas beaucoup de moyens d’action dans le domaine de la sécurité.
Certes, il peut décider de créer une police municipale. A Wattrelos, elle est créée.
Certes, il peut en augmenter l’effectif. C’est ce que je fais depuis trois ans.
Mais la police municipale, c’est pour appuyer le travail de la police nationale, pas pour la remplacer ! Or, Wattrelos, comme les autres villes de l’agglomération, manque de policiers, c’est d’une scandaleuse évidence… Au Sapin vert, 11 en 2002… 1 aujourd’hui !
Alors, je fais quoi, moi, pour répondre à cette question : « Monsieur le Maire, vous faites quoi pour nous protéger ? »
Eh bien, au-delà des quelques moyens répressifs à ma disposition, j’essaie de trouver des idées, des partenaires, de structurer mes services en conséquence. Ainsi, Wattrelos a signé, fin 2001, un contrat local de sécurité. Je ne vous noierai pas de détails ; il faut juste retenir que c’est une mine d’idées et un engagement pris par plusieurs partenaires pour lutter contre la délinquance.
Vous vous dites peut-être : « C’est bien joli, mais ça n’a pas empêché le petit de se faire piquer son portable avant-hier, ou ma belle-sœur de se faire crever les pneus de sa voiture devant chez elle. » C’est vrai. Toutes ces violences et actes de vandalisme, qui sont le lot de toutes les villes aujourd’hui (et qui atteignent un niveau fantastiquement élevé aux Etats-Unis, société libérale si chère au cœur de Nicolas Sarkozy !), et qui ne sont évidemment pas neutres sur le plan psychologique, m’énervent au moins autant que vous.
Alors s’il n’est pas possible de tous les éviter, à Wattrelos, on fait tout pour en contenir le nombre. Je crois même pouvoir dire que nous obtenons des résultats grâce à des dispositifs que j’ai mis en place : cellules de veille pour examiner les problèmes de sécurité recensés, groupes de tranquillité publique, réunions de groupes sociaux-éducatifs, de comités de quartier…
Grâce à ce « maillage » de partenaires – au premier rang desquels je place les habitants – nous souffrons certainement moins qu’ailleurs, en tout cas moins que si tout cela n’existait pas.
C’est un exemple de la manière dont peut agir un maire pour améliorer la sécurité dans sa ville.
Mais n’oublions jamais qu’au cœur des tensions, des agressions, il y a un cancer social profond qui repose sur le chômage et la pauvreté. Et cela aussi, il faut les combattre !
Député de la 8è circonscription (villes de Roubaix, Wattrelos, Croix et Wasquehal), c’était selon moi remplir quatre missions :
Ø siéger à l’Assemblée nationale, dans ses commissions, dans ses organismes rattachés, voter les textes, proposer des amendements utiles pour nos habitants, interpeller par questions le Gouvernement
Ø travailler sur les dossier locaux importants pour nos villes, les pousser dans les administrations, dans les ministères jusqu’à Matignon, pour obtenir plus de moyens utiles pour notre agglomération
Ø recevoir dans des permanences régulières les habitants pour les aider dans leurs démarches administratives
Ø être présent aux côtés des habitants dans les manifestations associatives, sociales, culturelles, sportives, de loisirs.
Mon action parlementaire
Pour changer la loi en votre faveur, je me souviens avoir rédigé moi-même et fait personnellement adopter par l’Assemblée :
- interdiction bancaire ramenée à 5 ans (au lieu de 10). Des milliers de personnes (familles, petits commerçants et artisans, jeunes créateurs…) étaient concernées rien que dans notre agglomération, par cette loi que j’ai fait voter.
- suppression des indemnités de remboursement anticipé sur les prêts immobiliers en cas de décès du conjoint, perte d’emploi ou mutation professionnelle.
- redevance TV supprimée dès 65 ans pour les personnes non imposables. La Droite avait durci en 1993 les conditions d’exonération. J’ai fait voter cette suppression pour nos aînés.
- nouveau statut fiscal des sociétés de capital-risque (pour favoriser la création d’emploi et le développement économique).
Au sein de l’Assemblée nationale
- parlementaire en mission auprès du Ministère délégué au Commerce et à l’Artisanat, Madame Lebranchu : rapport sur « 51 mesures pour simplifier l’environnement économique des PME » remis au Premier Ministre, Lionel Jospin.
- Rapporteur de la commission des finances, j’ai été chargé du contrôle annuel des Comptes Spéciaux du trésor et ai été moi-même en charge de nombreux textes (lois de finances, nouvelles régulations économiques, épargne et sécurité financière…) soit comme responsable du groupe socialiste ou comme Rapporteur.
- j’ai posé 190 questions au Gouvernement pour résoudre vos problèmes (retraite mensualisée des commerçants, réversion, carte scolaire…).
Dans les organismes associés
- Président du Haut Conseil du Secteur Public (rapport sur les services publics en réseaux ; rapport sur la régulation du secteur public).
- Président du Haut Conseil du Secteur Financier Public et Semi-Public (rapport sur « Un secteur financier public, pour quoi faire ? »)
Des crédits pour nos villes
En mai 2000, un CIADT, comité présidé par le Premier Ministre, a décidé d’octroyer 232 millions de francs (35,3 millions d’euros) pour Roubaix-Tourcoing-Wattrelos. Ce financement, je l’ai obtenu. Son but ? Aménager des friches industrielles, des parcs d’activités, des hôtels d’entreprises ; mobiliser des moyens pour les travailleurs privés d’emploi. De plus, la zone franche a été efficacement complétée pour réduire les abus.
Pour l’emploi
Présent dans toutes les grandes batailles pour la défense de l’emploi (Case, Amédée, Stein), j’ai particulièrement eu à lutter dès 1997 contre les difficultés financières de La Lainière et de Terken. Quand ce fut malheureusement nécessaire, j’ai participé activement à l’amélioration du contenu des plans sociaux de l’une et de l’autre.
Pour nos services publics
- écoles : avec l’Etat, des efforts colossaux ont été faits pour rénover les écoles à Croix (Kléber), Wattrelos (Jean-Zay, Léo-Lagrange, Lavoisier), et Roubaix (Voltaire-Diderot…), par centaines de millions de francs : j’ai accompagné tous ces dossiers, essentiels à l’éducation de nos enfants. J’ai aussi obtenu des subventions spécifiques pour du mobilier à Croix (Jean-Zay, Jean-Jaurès), des équipements informatiques à Wasquehal (Noir Bonnet, Capreau) ou à Wattrelos (tous les groupes).
- police : après la baisse des effectifs par la droite, de 1993 à 1995, la circonscription a connu depuis 1997 le renforcement des bureaux de proximité (à Croix, au Sapin Vert – Wattrelos et à l’Alma à Roubaix), le développement de l’îlotage et le déploiement de plus d’une centaine d’adjoints de sécurité. Chaque année, j’ai fait doubler le budget d’équipement (informatique, radio…) du commissariat de Roubaix : j’ai été le seul député en France à le faire !
- hôpitaux et personnes âgées : dès 1997, j’ai dû intervenir pour renforcer de 3,5 millions de francs (plus de 500 000 euros) les moyens de l’hôpital de Wattrelos. Ce furent aussi 10 millions de francs (1,5 million d’euros) de crédits de modernisation en 2002 pour Roubaix. J’ai soutenu les contrats d’objectifs de ces hôpitaux, comme la création du centre d’éveil pour les traumatisés crâniens à Roubaix, ainsi que la rénovation de nos maisons de retraite, fortement accélérée pendant cinq ans.
Mon action de député de terrain, proche des gens
J’ai d’abord tenu régulièrement des permanences dans les trois mairies qui m’ont accueilli : Wattrelos, Roubaix et Croix (cette dernière permanence valant pour Wasquehal également) où j’ai reçu des habitants des quatre villes pour examiner leurs problèmes.
Avec mon équipe, je me suis mobilisé pour traiter des centaines de dossiers individuels dans différents domaines : urbanisme, emploi, logement, fiscalité… et pour faciliter les relations avec les administrations.
J’ai également informé les habitants de la circonscription de mon travail de député et des résultats que j’ai pu obtenir par le biais d’une lettre d’information que j’avais appelée « Agir Humain ». Sept numéros sont parus et ont été distribués dans toutes les boîtes aux lettres.
J’ai mis un point d’honneur à soutenir les associations des quatre villes par voie de subventions : Maison des Jeunes et de la Culture de Croix, Chiens guides d’aveugles à Wasquehal, club de badminton à l’Alma et club de foot à l’Hommelet à Roubaix, clubs de natation et de handball de Wattrelos, comité de quartier du Cul de Four (équipement informatique), centre social ECHO (mobilier), tournoi de foot de l’Iris club de Croix, Hestival de Roubaix, modernisation de la salle Gérard-Philipe de Wasquehal… entre autres !
Enfin, j’ai répondu avec plaisir aux invitations qui m’ont été adressées pour les fêtes d’école, assemblées générales et autres manifestations municipales diverses, et j’ai emmené nombre de classes au Palais-Bourbon pour leur faire découvrir l’Assemblée nationale, tout comme je suis venu présenter ma fonction dans les écoles, encadrant notamment les élèves élus au Parlement des Enfants.
INFORMATIONS GÉNÉRALES |
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Circonscription d'élection : Nord (8ème)
Profession : Directeur à la Banque de France
ANCIENS MANDATS ET FONCTIONS A L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
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ÉLU le 01/06/1997
Mandat du 01/06/1997 ( élections générales ) au 18/06/2002 ( Fin de législature )
Commission des finances, de l'économie générale et du Plan
Membre (13/06/1997 - 18/06/2002)
Commission d'enquête sur l'activité et le fonctionnement des tribunaux de commerce
Membre (20/01/1998 - 22/01/1998)
Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi d'orientation relatif à la lutte contre l'exclusion
Membre (28/03/1998 - 09/07/1998)
Commission spéciale chargée d'examiner la proposition de loi organique relative aux lois de finances
Membre (06/10/2000 - 18/06/2002)
Délégation de l'Assemblée nationale pour la planification
Membre (03/10/1997 - 18/06/2002)
2001-2005 : LE BILAN
1. RENFORCER VOTRE SECURITE : 80 % DES ENGAGEMENTS DEJA TENUS !
Rappelons que la sécurité est d’abord une compétence d’Etat et non une compétence municipale. Pour autant la Ville ne manque pas de prendre bon nombre d’initiatives.
NOS ENGAGEMENTS
> Installer un nouveau bureau de police au Sapin Vert.
- 2001 : la Ville a fait aménager le nouveau bureau de police du Sapin Vert.
Avec ses locaux plus vastes, il permet un meilleur accueil de la population,
et de meilleures conditions de travail des agents. Problème : en 2001, ce
bureau comptait 11 policiers nationaux. En 2005, il n’en reste qu’un !
> Installer un bureau de police à Beaulieu.
La création d'une maison des services publics intégrant un
bureau de police est voulue dans le dossier de rénovation du quartier,
déposé auprès de l'Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU).
> Augmenter les effectifs, moderniser la police municipale.
13 agents en 2001... 26 agents en 2005 !
Depuis 2001, le temps de présence de la police municipale a été étendu ;
son matériel, notamment les véhicules, a été totalement modernisé et
développé. En outre, une brigade VTT sillonne le parc du Lion entre mai et
septembre.
> Sécuriser les bâtiments publics, notamment les résidences 3è âge.
- 2002 : les résidences du Parc et de la Houzarde ont été sécurisées par la
pose de clôtures anti-intrus. Coût : 70 000 euros.
A Beaulieu, la nouvelle résidence qui doit être construite dans le cadre du
programme de rénovation du quartier intégrera cette préoccupation.
> Traiter les secteurs à risques.
Des "groupes de tranquillité publique" présidés par le maire ou son représentant
ont été créés et se sont réunis à 20 reprises dans la plupart des
quartiers là où il était nécessaire de régler des problèmes avec les habitants,
les acteurs du quartier et la police.
A cela s’ajoutent 18 réunions du même type par entrées d’immeubles.
Enfin, cette année, la Ville a été découpée en 3 secteurs dans lesquels
fonctionne une cellule de "veille-ambiance" chargée d’anticiper les difficultés.
"VOTRE VIE QUOTIDIENNE, C’EST NOTRE PRIORITE"
> Créer un poste de délégué du Procureur (Justice).
- 2003 : le délégué du Procureur a pris ses fonctions à la Maison des services
du Sapin Vert. Il est chargé de traiter les petites infractions dans lesquelles
des délinquants sont mis en cause pour la première fois. Il prend
des mesures alternatives aux poursuites pénales : rappel à la loi, réparation
du préjudice subi.
> Créer un poste de médiateur municipal.
Alain Mezrag, médiateur municipal, se tient à la disposition de la population
pour régler en priorité les querelles de voisinage.
> Traiter les abords des collèges et lycées.
- 2003 : devant la cité scolaire Emile-Zola, l'aménagement d'un parvis
(photo ci-contre) et la modification de la circulation automobile, notamment
des bus, ont permis de sécuriser les entrées et sorties de l'établissement.
Coût : 1 million d’euros.
- 2005 : autour du collège Nadaud, dans le même but, Lille métropole
Communauté urbaine a aménagé, à la demande de la Ville, un parvis,
rétréci la chaussée, installé des passages surélevés sur les principaux
accès, ainsi qu'une aire de dépose et de stationnement.
Coût : 450 000 euros.
> Développer la sécurité routière.
- 2003 : la Police municipale a été équipée d'un radar de contrôle des excès
de vitesse. Opérations de prévention et de répression ont été menées dans
les rues les plus exposées.
- 2004-2005 : de septembre à mai, 866 élèves de CM2 ont bénéficié d’une
initiation à la sécurité routière à vélo grâce à la piste de junicode réalisée
par la Police municipale. Avec le concours de la Police nationale, celle-ci a
aussi mené des campagnes de prévention près des écoles, aux arrêts de
bus, et des actions de vérification du bon état des vélos devant les collèges
et lycées de la ville.
- 2005 : des réunions d’information et de prévention aux dangers de la rue
et de la vie domestique à destination des personnes âgées se sont déroulées
dans toutes les résidences de la ville.
> Aménager les voies de circulation pour plus de sécurité.
Plusieurs chantiers ont été conduits avec l’objectif de contraindre les véhicules
à ralentir, et ainsi améliorer la sécurité routière ;
- sur de grands axes : rue des Patriotes, du Commandant-Bossut, Leruste.
- par des créations de ronds-points : rue Monge, rue Delecourt.
- avec des carrefours et aménagements surélevés (rues Blomme,
Ferdinand-Buisson, Belle Promenade, Haugedé, Guy-Mollet, Balzac,
Berlioz, La Fontaine, Frédéric-Chopin, Baudelaire, Cité Lefebvre...).
2. UN CADRE DE VIE PLUS COLORE :
90 % DES ENGAGEMENTS DEJA TENUS !
NOS ENGAGEMENTS
> Etendre le parc du Lion
- 2001 : le parc de Beaulieu est sécurisé ! Avec la pose de grilles (derrière
la rue Louis-Armand) et de rondins anti-intrusion (du bois sur un socle de
béton armé), le problème des stationnements de nomades est réglé.
Coût : 37 000 euros.
- 2003 : la sixième et dernière tranche du parc du Lion a accueilli ses premiers
promeneurs. Elle est composée de trois étangs de pêche, d’une piste
de bicross, d’une aire de tir à l’arc à la cible et de sentiers le long desquels
il fait bon flâner. Coût : 2,24 millions d’euros.
> Poursuivre le fleurissement, l’aménagement paysager des quartiers.
- 2001 : obtention par la Ville d’une 3ème fleur grâce à l’action soutenue
des services municipaux, mais aussi des particuliers.
Les plantations réalisées partout dans la ville ont aussi contribué au maintien
de cette distinction (5000m² de massifs fleuris, 1 200 jardinières et
suspensions).
> Lutter contre les tags.
- 2001 : une seconde brigade anti-tags, composée également de deux personnes,
a été créée et un partenariat a été noué avec Logicil pour traiter les
dégradations en dehors du patrimoine communal.
> Créer des allées piétonnes, améliorer l’état des rues, des trottoirs.
- 2001 : composé de trois placettes et d’un cheminement, le mail piétonnier
de la Mousserie symbolise la rénovation du quartier.
Par ailleurs, de très nombreuses rues et trottoirs ont été reconstruits (dont
les rues des Patriotes, du Commandant-Bossut et Faidherbe) par la
Communauté Urbaine grâce à l’insistance des conseillers communautaires
wattrelosiens. En 2004, 3,2 millions d’euros ont été consacrés par LMCU
aux travaux de voirie à Wattrelos, soit... 12 fois plus qu’en 2001 !
Ce sont 72 rues et 40 trottoirs qui ont été rénovés, 163 places de parking
qui ont été créées au total depuis le début du mandat !
La Municipalité a lancé un plan lumière destiné à mieux visualiser des éléments
significatifs du patrimoine communal, comme Saint-Maclou.
- 2001 : château d’eau à Beaulieu
- 2002 : plans d’eau du parc du Lion.
- 2003 : église Saint-Gérard.
De très nombreux lampadaires ont été remplacés (rues Carnot, Blomme,
des Patriotes, du Cdt-Bossut, parvis Zola et Nadaud, Leclerc Beaulieu, îlot
Blum-Bourdaloue, giratoire Monge, etc.). Coût : 1,7 million d’euros.
3. UNE VILLE AGREABLE, PROPRE, DE FETES ET DE LOISIRS :
LES ENGAGEMENTS PRIS SONT TENUS !
> Créer de nouveaux évènements.
- 2003, 2004 : la Lan Party, compétition de jeux informatiques en réseau,
a réuni 400 joueurs à Salengro.
- 2004 : Wattrelos est devenue "Ville du Jeu" dans le cadre de Lille 2004 -
Capitale européenne de la culture
- 2002, 2003, 2005 : la fête du musée est désormais installée dans le
calendrier.
- Deux spectacles de cirque sont désormais proposés au printemps et à
l’automne aux Basanos.
> Mieux associer les associations aux grandes fêtes.
- 2004-2005 : les associations wattrelosiennes sont revenues en nombre
dans le carnaval (23 associations participantes en 2005).
- le 14 juillet est devenu une fête champêtre (au parc du Lion) où les associations
s’investissent en tenant des stands, par exemple.
- 2002 : relance du Conseil local d’animation où les associations donnent
leur avis sur les manifestations.
- 2005 : création d’une commission chargée de l’animation du parc du
Lion.
> Ouvrir un guichet unique pour les associations.
- 2004 : création d’un Service municipal de l’Animation et de la Vie
Associative, interlocuteur unique des associations. Ça facilite la vie.
- autres nouveautés pour les associations (et les particuliers), la rénovation
complète de la salle Amédée-Prouvost (2003), de la Concorde (2004)
et la mise à disposition prochaine de la salle Ramon reconstruite (2005).
> Remettre en ordre les ducasses et les braderies.
Désormais, ces fêtes de quartier sont soumises à un règlement pour prévenir
les problèmes de sécurité et d’environnement.
POUR UNE VILLE PROPRE... ET ASSAINIE !
> Soulager le Mont-à-Leux et le Sartel des risques d’inondation.
- 2004 : au Mont-à-Leux, la construction d’un bassin de rétention de
15 000 m3 par Lille métropole communauté urbaine s’est achevée après
deux ans de travaux exigés par la Ville. C’est la fin des inondations dans le
quartier. Coût : 5,5 millions d’euros.
- 2004-2005 : les travaux de couverture de l’Espierre, cet égoût à ciel
ouvert, ont été lancés par les services de Lille métropole communauté
urbaine jusqu’à l’écluse du Sartel. Coût : plus de 4 millions d’euros hors
taxes (1ère phase).
> Garder une ville propre
- 2004 : 1908 tonnes de déchets ont été collectés par
l’équipe de nettoyage, composée d’une cinquantaine
d’agents municipaux. Ils travaillent tous les jours,
même le week-end, et sont équipés d’un camion empirolle
(camion-grue) de 25 tonnes, de trois camions-bennes,
de trois balayeuses et de deux nettoyeurs haute
pression. Mais la propreté d’une ville, c‘est l’affaire de
tous ses habitants : l’idéal reste de ne pas la salir !
4. RENOUVELER WATTRELOS PAR DE GRANDS PROJETS :
75 % DES ENGAGEMENTS DEJA TENUS !
RACCORDER LA VILLE A L’EXTERIEUR
> Se battre pour le raccordement Martinoire-Belgique (liaison VRU).
- février 2004 : c'est fait ! Outre la valorisation de la zone industrielle de
la Martinoire (et du Winhoute), cette percée de quelques dizaines de mètres
en territoire belge réduit le trafic France-Belgique qui, jusqu’alors, traversait
les quartiers du Touquet, du Mont à Leux et du Saint-Liévin.
Ce chantier était arrêté depuis 1998.
> Se battre pour le raccordement Beaulieu-Belgique (Antenne Sud).
- octobre 2004 : c’est fait (bis) ! Comme à la Martinoire, elle offre un avantage
double : valorisation des parcs d'activités (Beck et Avelin) et allègement
du trafic en zones habitées. Ce chantier était bloqué à la frontière
belge depuis... 1992 !
> Engager la liaison Tourcoing-Beaulieu, sans léser les riverains.
- 2005 : l'enquête publique est sur le point de démarrer. Au Touquet Saint-
Gérard, un nouveau tracé qui évite les zones habitées a été dessiné. La
décision du préfet est attendue pour la fin de l'année. Les travaux commenceront
par la reconstruction du pont des 44 élargi à deux fois deux
voies. Première réalisation en 2006-2007 de la liaison rue de la
Martinoire/boulevard de la Liberté.
CHANGER LA VILLE POUR CHANGER LA VIE
> Faire progresser la couverture et le recalibrage de l'Espierre.
- 2003 : le chantier a débuté entre la rue du Rivage et la rue du Sartel.
Il prévoit de surdimensionner le conduit, de le fermer, puis de l’enterrer,
comme c’est le cas dans les autres quartiers de la ville traversés par
l’Espierre. Les travaux sont conduits par la Communauté urbaine.
Le nouvel ouvrage prend la forme de deux cadrages rectangulaires en
béton. Alors que les deux tiers du programme étaient réalisés fin 2004,
des fissures apparues dans un hangar rue Albert 1er ont entraîné la
suspension du chantier (démontage du hangar et indemnisation du propriétaire).
Il a repris et doit s'achever fin 2005 (1ère tranche).
Coût : plus de 4 millions d’euros hors taxes.
> Prochains travaux majeurs obtenus :
- 2006-2007 : liaison centre-ville/Broche de Fer.
- 2006 (deuxième semestre) : liaison Sartel/rue Carnot.
- passage en souterrain sous le pont des Couteaux.
"POUR QUE WATTRELOS SOIT UNE VILLE D’AVENIR"
> Construire de nouveaux logements pour tous.
Depuis 2001, 392 logements sont sortis de terre ou sont en cours de construction.
Ces programmes diversifiés (accession-location, individuel-collectif)
ont pour but de répondre aux différentes attentes des Wattrelosiens.
Il faut diversifier les logements pour que chacun trouve, à Wattrelos, le
logement qui corresponde à ses besoins.
La Municipalité a souhaité très vite engager des programmes avec des
constructeurs selon trois priorités : les jeunes, les familles et nos aînés.
- 2001 : Sapin Vert : 28 maisons individuelles (location)
Laboureur : 9 maisons individuelles (accession)
centre-ville : 10 collectifs (location)
- 2002 : centre-ville : 22 collectifs (location)
- 2003 : Mousserie : 20 collectifs (location)
centre-ville : 8 maisons individuelles (location)
- 2004 : centre-ville : 90 collectifs (accession)
Saint-Liévin : 70 maisons individuelles (location : 50,
accession : 20), 30 collectifs (location)
-2004-2005 : Baillerie : 15 logements collectifs (location)
- 2004-2006 : Beaulieu : 76 maisons individuelles (location 12,
accession 64), 14 maisons individuelles (location
avec option d’achat).
Quand on voit la crise du logement partout en France, et les délais (trop
longs, bien sûr) pour accèder à un logement, on se dit qu’heureusement
que Wattrelos a pu prendre ces initiatives de nouvelles constructions !
> Réhabiliter les logements locatifs.
La Ville appuie les efforts effectués par Logicil et Partenord Habitat pour
réhabiliter leur patrimoine.
Depuis 2001, 503 logements ont été rénovés :
- 64 au Touquet-les-Moutons,
- 48 au Sapin Vert (rue Serpentine),
- 75 au Beck-Avelin,
- 276 dans le secteur Blum-Bourdaloue,
- 274 doivent très bientôt l’être dans les secteurs Doumer-
Vandermeersch.
> Requalifier les logements anciens.
- Depuis 2002, l’opération menée avec l’Etat et la Communauté urbaine a
profité à 58 propriétaires occupants ou bailleurs privés dans les quartiers
du Sartel et du Crétinier. Elle prend la forme d’une prise en charge partielle
du coût des travaux.
- Autre forme d’habitat ancien, les courées et rangées : 12 d’entre elles,
soit 53 logements ont été concernés par des opérations de raccordement
au réseau d’assainissement et de réfection de la voie d’accès.
Le programme continue. Coût : 337 000 euros.
Prochainement, 43 autres logements vont connaître des travaux identiques.
5. PRIORITE A L’EMPLOI :
AGIR, MALGRE LA CRISE !
> A l’Avelin.
Sur le site se trouvaient déjà Koloris (traitement et revêtement des
métaux, 15 salariés) et les Salons de l’Aveline (restaurant, 7 salariés).
Sont venus les rejoindre :
- 2004 : Ricci Automobiles (concessionnaire Peugeot), 5 salariés,
- 2005 : Spuntini Snacks (distribution de produits alimentaires pour la restauration),
5 salariés,
- 2005 : Cartonnages Trehout, 6 à 10 emplois.
Une entreprise souhaite transférer son activité depuis Roubaix : Sorec
(étanchéité et couverture), 25 salariés.
> Au Beck.
L’essentiel des travaux d'aménagement est terminé.
- 2004 : installation de Steffy (négoce, 40 emplois) et du théâtre équestre
Droulers.
- 2005 : Spie Batignolle a déposé un permis de construire d'un bâtiment
de 26 000m² destiné à des activités logistiques (200 à 250 emplois).
- A et R (entreprise de construction) va aussi s'implanter, amenant 20 salariés
pour créer 15 emplois de plus à terme.
- Dossier en débat : Transpole installerait un dépôt de bus sur une propriété
communautaire (à terme 400 emplois localisés, dont 150 créations).
La Ville soutient financièrement les trois outils dont elle dispose :
- l'OMEP (formation permanente et promotion sociale, retour à l’emploi,
suivi des contrats aidés) : 390 000 euros de subventions en 2005.
- le Plan Wattrelosien d'Insertion (aide aux Rmistes, demandeurs d'emploi
de longue durée, jeunes en difficulté) : 157 000 euros de subventions en
2005 à l’association "Entreprendre pour réussir le Plan wattrelosien
d’Insertion".
- La Mission locale Wattrelos-Leers, Avenir Jeunesse qui s’adresse aux jeunes
de 16-25 ans : 162 000 euros de subventions 2005.
Durant la première moitié de ce mandat, Wattrelos a souffert de nombreuses suppressions d’emplois. La Municipalité a été de tous les combats des salariés (Terken, Saint-Liévin, Brant Galva, Saint-Maclou...), et a toujours apporté son soutien !
Parmi les conséquences de cette crise sociale, les demandes d’embauches dans les services municipaux ont explosé ! Malheureusement, ce n’est pas facile, ni même possible d’y répondre : peu de départs à la retraite, un Etat qui ferme le "robinet" des aides financières, des dépenses de personnel au plafond... Les recrutements ont concerné en priorité les personnes en grande difficulté par le biais de contrats aidés.
Alors, la Ville a actionné d’autres leviers : elle déploie un maximum d’efforts pour encourager la création d’entreprises, conseiller les futurs entrepreneurs, faciliter les implantations...
C’est l’engagement qui avait été pris.
Ce qui doit bientôt se faire
> Créer un parc d’activités au Winhoute
C’est le prolongement de la zone industrielle de la Martinoire : les travaux
d’aménagement du parc du Winhoute doivent démarrer en 2005. La
Chambre de Commerce, la Communauté urbaine de Lille et l’Etat, viennent
de tomber d’accord sur les modalités de financement.
> Restructurer le centre commercial de Beaulieu
Il va se déployer dans le cadre de la rénovation globale du quartier. Le
dossier déposé auprès de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine
intègre cet objectif.
> Soutenir l’activité commerciale dans les autres quartiers, à travers
notamment plusieurs initiatives :
- réfléchir à la redynamisation du Centre commercial des Couteaux,
- au Tilleul, la Ville veut développer un pôle santé autour de la pharmacie,
du kiné et du dentiste.
- au Touquet, il manque un marché autour de l'église. Il sera créé en mars 2006.
> Une ville actrice du retour à l’emploi.
- Wattrelos milite pour obtenir un "pôle insertion/emploi" spécifique dans
le cadre du projet de création d’une Maison pour l’Emploi pour le bassin
d’emploi.
- la Ville adhère à l’association Versant Nord Est Initiative qui conseille,
aide financièrement et suit l’activité des créateurs d’entreprises.
Elle est partie prenante des actions de retour à l’emploi.
- 2004 : ouverture d’un centre de formation au métier d’assitant de vie aux
Villas (30 demandeurs d’emplois entrés depuis septembre).
- 2004-2005 : lancement de chantiers-écoles. Ils ont eu lieu dans les écoles
Voltaire, Brel (20 demandeurs d’emploi concernés) et à Beaulieu pour
les espaces verts.
> Mener à bien la mise aux normes des marchés.
Centre, Laboureur, Mousserie, Beaulieu, les quatre marchés de Wattrelos
ont été mis aux normes. Mais en raison des perspectives de déplacement
des marchés du Centre et de Beaulieu, elle n’a pas eu, à ces deux endroits,
la dimension habituelle.
> Proposer un supermarché à Beaulieu.
- 2004 : le centre Leclerc a ouvert ses portes à l’emplacement de l’ancien
Shopi. Un supermarché très attendu !
6. EDUCATION ET NUMERIQUE : LE PARI D’AVENIR
70 % DES ENGAGEMENTS DEJA TENUS !
> Construire une cuisine centrale.
- 2002 : une cuisine centrale a ouvert ses portes à proximité du groupe scolaire
Jean Zay. Elle livre, dans des conditions de sécurité alimentaire et
d'hygiène maximales, 2000 repas par jour aux écoles et foyers-logements
de la ville, dont les cuisines sont progressivement rénovées. Cette cuisine
est une référence : l’Etat vient de lui accorder son "label de qualité", et
Bondues et Lille ont même fait appel à ses services !
Investissement total : 4,95 millions d’euros.
> Reconstruire le groupe scolaire Lavoisier, étendre l’école Condorcet.
- 2002 : 12 classes, un hall, une petite cour intérieure, un restaurant, une
grande salle de jeu et de sport pour la maternelle et une salle informatique
pour l’élémentaire, tels sont les équipements de la nouvelle école
Lavoisier, l’une des plus belles de la ville ! Coût : 2,9 millions d’euros.
- 2002 : le groupe scolaire Jean-Zay a été totalement réhabilité (1,74 million
d’euros).
- 2003 : l’extension de l’école Condorcet (salle informatique et salle polyvalente)
a coûté 319 000 euros.
Ont aussi été rénovées les écoles Lakanal, Camus, ainsi que Voltaire et Brel.
> Amener le multimédia et l’informatique dans chaque école.
- 2000, 2001, 2002, 2003 : chaque groupe scolaire a été équipé de 15 ordinateurs
en réseau connectés sur le Web (180 ordinateurs ont été installés
dans nos écoles en 3 ans !).
Récemment, 80 ordinateurs (provenant du Centre hospitalier régional) ont
été attribués aux classes de grande section maternelle.
> Multiplier les séances d'éveil musical.
La signature avec l'Etat d'un Contrat local d'éducation artistique a permis
le recrutement de 3 enseignants musiciens qui interviennent dans les écoles
et le mercredi à l'école de musique.
> Mettre en place les" ateliers de midi".
- Dans le cadre du Contrat éducatif local, les élèves de toutes les écoles
élémentaires de Wattrelos se voient proposer chaque midi des activités
(informatique, jeux de société) enrichissantes. En classe, ils sont ainsi
moins énervés, plus disciplinés.
- Dans le même but, une convention signée entre le Département et la
Fédération française du Jouet à permis la fourniture de jeux à quatre communes
du Nord, dont Wattrelos. Deux écoles, Jean-Macé et Jean-Zay ont
ainsi pu créer des espaces ludiques en dehors du temps scolaire.
Les chantiers à venir
La Cité des sports : prochainement, une Cité des sports axée sur
les sports de combat, avec aussi un terrain de
foot, doit être implantée à l'emplacement du
stade Amédée-Prouvost.
Autres équipements : parmi les autres projets figurent deux salles de
sports : l'une pour le nouveau collège Pablo-
Neruda, l'autre dans le quartier du Touquet, un
skate-parc au centre-ville, un terrain synthétique
au stade Coubertin et divers travaux de
rénovation. A la Martinoire, un nouvel espace
sportif de proximité.
7. DU SPORT POUR LA JEUNESSE ET POUR TOUS :
70 % DES ENGAGEMENTS CONCRETISES !
NOS ENGAGEMENTS
> Développer l'animation dans les écoles, vers la jeunesse associative,
faciliter l’accès au sport pour tous.
Un moniteur a été recruté pour renforcer les actions scolaires et associatives
durant le temps de midi.
Le chèque "jeunes-associations" versé par la Ville (pour aider nos jeunes à
payer leur licence sportive) est passé de 30,5 à 38 euros, soit une hausse
de 25 % ! 990 jeunes en ont bénéficié en 2004.
> Construire de nouveaux équipements.
- 2003 : création de trois courts de tennis extérieurs (346.211 euros), d’une
aire de tir à l'arc à la cible, de vestiaires au stade du Beck (210.208 euros).
- 2004 : un stand de tir sportif a été entièrement reconstruit, agrandi, mis
aux normes. Coût : 683.300 euros.
- 2005 : un terrain de foot synthétique et des vestiaires sont en construction
au stade Debergue (Laboureur). Coût : 1.146.975 euros.
> Réaménager les terrains.
Les terrains de foot du Beck et du Crétinier ont été remis en état et sont
entretenus par une nouvelle équipe d’agents municipaux (5 agents).
- 2005 : le réaménagement du terrain du stade Amédée-Prouvost sera terminé
au début de l'été. Au stade Debergue, le terrain synthétique en cours
de pose pourra être utilisé à la rentrée.
> Rénover les équipements.
- 2001 : deux salles de sport ont été rénovées (Crétinier : 390.852 euros et
Brossolette : 365.467 euros).
- 2002 : refonte des installations de tir à l’arc à la perche.
- 2003 : les douches et les sanitaires de la piscine ont été modernisés (276.906
euros), rénovation en profondeur des salles de danse du CSE (417.600
euros).
> Aménager des espaces sportifs.
- 2001 : création d’une aire de jeux multisports à Beaulieu.
- 2002 : création d’une aire de jeux pour enfants, toujours à Beaulieu.
POUR QUE WATTRELOS SOIT UNE VILLE HUMAINE
Ce qu'il reste à faire :
> Se battre pour la création d'une vraie salle de spectacles,
de cinéma et de concerts : un Espace culturel transfrontalier
(qui s’installerait sur la friche Socowa face au parc du Lion).
Coût prévisionnel estimé : entre 11 et 12 millions d'euros.
Wattrelos ne peut le financer seule ; elle doit trouver des
partenaires financiers.
8. LA CULTURE POUR AMBITION, ET POUR TOUS :
80 % DES ENGAGEMENTS REALISES !
NOS ENGAGEMENTS
> Accélérer le développement musical de Wattrelos.
- 2003 : la Ville n'a pas laissé passer l'occasion de signer son "Contrat local
d'éducation artistique" : il s'agit d'enseigner la musique à l’école en compagnie
d'enseignants formés et de professionnels de la musique. Trois
"Dumistes" (professeurs formés) interviennent ainsi dans les écoles de la
ville.
- 2004 : la Boîte à Musiques, où les concerts sont de plus en plus nombreux,
fait désormais partie du réseau RAOUL, qui regroupe plusieurs salles
de spectacle connues de la région.
- l'école municipale de musique agréée compte pas moins de 650 élèves.
Elle constitue un " vivier " de musiciens de premier ordre pour l'Union
musicale wattrelosienne, classée parmi les 36 meilleures harmonies de
France depuis 2004.
> Moderniser le bibliobus.
- 2001 : le nouveau bibliobus a pris la route ; il dessert tous les quartiers,
les maisons de retraite, le centre hospitalier et même le parc du Lion. En
2004, il a réalisé 12.908 prêts de documents.
> Sensibiliser à la lecture.
- 2002 : le "Contrat ville lecture "a été signé pour rendre le livre accessible
au plus grand nombre, des enfants aux personnes âgées. Parce que
lire, c'est augmenter ses chances de réussite scolaire, devenir citoyen, tout
simplement. La bibliothèque multimédia centrale a enregistré 200.981
prêts de documents en 2004 !
> Etendre l'Enfance de l'Art aux plus jeunes.
- 2005 : 10è édition, déjà ! Dès l'âge de 2 ans, les enfants de maternelle et
d'élémentaire s'éveillent en découvrant, avec leurs enseignants, des spectacles
de tous types, mêlant parfois plusieurs formes d'art. Le festival
l’Enfance de l’Art, c’est entre 10.000 et 15.000 spectateurs chaque année!
Et voilà.
Une nouvelle aventure électronique débute.
Après la mise en ligne de mon adresse mail sur le site de la ville en 2001, je me mets moi-même en ligne avec ce blog, projet auquel je pensais déjà depuis un moment et que je trouve enfin le temps de concrétiser.
Phénomène de mode ? C’est indéniable, ne soyons pas hypocrite.
Crise aiguë d’ego ? Faut pas exagérer… Je sais qu’on prête pas mal de défauts aux hommes politiques – dont celui d’être égocentrique, et c’est parfois vrai – mais je ne pense pas qu’on puisse m’en faire ce reproche.
J’ai remarqué deux choses, depuis que je suis maire :
1) la fonction est mal connue. On sait qu’on a un maire, mais en gros, on ne sait pas trop ce qu’il fait. Alors, on lui demande un peu tout et n’importe quoi, d’autant que c’est l’un des rares interlocuteurs institutionnels proches. L’un des objectifs de ce blog est précisément de mieux faire connaître ma fonction, de vous faire part du genre de sollicitations qui me sont adressées, de problèmes qui me sont posés et de la manière dont j’essaie d’y répondre ;
2) il y a un vrai besoin de contact avec le maire. Mon agenda déborde de demandes de rendez-vous (près de 200 par mois), je reçois beaucoup de mails et je ne compte plus les « Ah, on est heureux de vous voir, Monsieur le Maire. Justement… » quand je participe à telle ou telle manifestation. Or, je constate que le contact personnalisé est parfois insuffisant : je suis interpellé de temps en temps sur le forum du site de la ville à propos de tel ou tel sujet, mais je fais savoir que je préfère communiquer par mail car ce forum est un espace d’expression qui ne doit pas devenir un jeu de questions-réponses au maire ou à ses adjoints. C’est une deuxième raison d’être de ce blog : ici, on peut causer sans cristalliser l’attention et « parasiter » le forum.
Alors voilà.
Je me lance. J’interviendrai à un rythme irrégulier, en fonction de l’actualité, de mes humeurs, de mon temps libre aussi ! Je suis certain que nous avons des tas de choses à partager : c’est un endroit privilégié pour le faire – même si rien ne remplace le contact humain que j’adore par-dessus tout, nous sommes bien d’accord.
A bientôt !
Tous les deux ans, j’accueille à Paris les élèves de Bac Pro Sécurité du Lycée Professionnel Saint François d’Assise de Roubaix pour une visite de l’Assemblée Nationale.
Ces élèves de seconde, première et terminale se destinent aux métiers de la fonction publique dans les domaines de la sécurité : gardien de la paix, gendarme, agent des douanes, sapeur-pompier, marin pompier, agent de sécurité… et c’est en uniforme qu’ils ont parcouru les différents sites de l’Assemblée Nationale !
Avec leurs enseignants et Michel-François Durnez, chef de travaux bien connu au lycée, et organisateur de ces déplacements, la trentaine d’élèves présents a pu non seulement découvrir les différents lieux d’élaboration et de vote de la loi par la représentation nationale mais également les différents dispositifs de contrôle d’accès, les différents intervenants en terme de sécurisation (tant externe, qu’interne) d’un édifice comme l’Assemblée nationale.
Comme les éditions précédentes, ces élèves ont montré sérieux et assiduité lors de leur découverte du Palais Bourbon et de l’hémicycle, après avoir assisté à la projection d’un film retraçant la journée type d’un député à l’Assemblée Nationale.
J’aurai été heureux d’être présent parmi eux lors de cette visite, mas ce n’est je l’espère que partie remise… dans deux ans.